coup d'gueule
Putain j'en ai marre de ces cages à lapins.
Je lève la tête une dale en béton. A gauche un pan de béton, à droite un pan de béton, en face, derrière du bétons, avec part chance un peu de lumière qui passe part une fenêtre encadré de PVC.
Putain, il faut que je sorte, j'ouvre la porte de mon palier, un couloir de béton, je descend les escaliers en béton...même le bouton pour avoir de la lumière(synthétique) est cerclé de plastique.
J'ouvre la porte blindé. Tu sais comme chez les flics, la vrai porte de prison métalique épaisse de 5cm avec un badge pour l'ouvrir.
Sayais je suis dehors...Merde du bitume.
Putain, j'voulais marché pied nu sur l'herbe.
Où est l'azur, il n'y a que des grattes ciel, des immeubles...en béton. Putain je pète les plombs!
Où est ma Creuse où j'étais heureuse? Même l'odeur de la ville me ruine les poumons et les cris stridents des automobiles ne remplacent pas le chants mélodieux des oiseaux qui me berçaient cet été.
J'ai envie de m'évader, je me sens enfermé.
Même les plantes de mon salon me paraissent fausses, trop rangées, trop parfaites.
J'ai perdu ma foisonnante nature de la creuse, perdu ma raison d'être...
Je suis comme la feuille qui à l'automne s'éssoufle, tombe; se recroqueville comme pour se protéger...puis se décompose l'hiver. Oui je meurs, mon visage se décompose. J'ai l'impression d'avoir perdu ma liberté... Mais j'ai dans l'espoir de renaître au printemps comme la feuille renaît du bourgeon.
Je veux que la fleur de ma bonne humeur offre son pollen, ses pétales à tous les passants de ma ville. Un peu de ma joie de vivre car à Paque je retourne en Creuse =D
30 aout 2010